Les Romains, quant à eux, pariaient sur les combats de gladiateurs. Ces derniers assistaient la veille de leurs combats à un grand repas offert par l’organisateur des jeux. Le public pouvait y assister et juger ainsi de la condition physique des participants.
Il y a également eu la course de chars, l’ancêtre des courses hippiques que nous connaissons aujourd’hui.
Au moyen âge, il y en avait pour tous les goûts -ou plutôt pour toutes les bourses- mais si on doit rester dans le thème, les combats de coqs étaient coutumes.
Du Moyen-âge et jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, les jeux subissent une forte opposition du clergé, de l’État et des philosophes. De nombreux textes sont rédigés du XVIIè au XVIIIè pour interdire les jeux d’argent et de hasard, jugés contraires à la morale et dangereux pour la société car entraînant la ruine des familles.
Ces interdictions étaient cependant contournées avec notamment l’installation de salles de jeux clandestines dans les appartements particuliers de la noblesse.
La monarchie elle-même ne respectait pas ces interdictions. À partir du règne de Louis XIV, pour contrôler et occuper la Cour, notamment à Versailles, les jeux étaient tolérés. Les autorités se rendant compte de la difficulté de faire disparaître totalement les jeux, préférèrent alors les autoriser sous conditions afin de mieux les contrôler.
Une des premières formes de pari à avoir vu le jour est le pari mutuel. Même si elle n’est pas utilisée par les bookmakers, cette forme de pari a été introduite officieusement en France en 1865 par le propriétaire d’une boutique de parfums, Joseph Oller, qui a eu l’idée de vendre des tickets sur une course hippique et a mis toutes les mises dans un pot commun.
À la fin de la course, il a prélevé une commission de 5 % sur tous les dépôts en tant que frais de gestion, et il a distribué à tous les gagnants les gains calculés avec les cotes établies selon les mises sur chaque cheval.
Voilà comment sont nés les premiers paris organisés en France et ce Monsieur Oller a mis au point un système de mise mutuelle dans les champs de course qui a abouti en 1887 à ce que le pari mutuel devienne la première forme de pari officiellement autorisée en France.
En 1927, les britanniques et les américains ont également légalisé cette forme de pari sur le principe du système inventé par ce français quarante ans plus tôt. Cette forme de pari est toujours utilisée dans les courses de chevaux de nos jours. En France, le porte-étendard de cette forme de jeu est le Pari Mutuel Urbain, mieux connu sous le nom de PMU. (Extrait issu du livre Les paris sportifs en ligne: Comprendre – Jouer – Gagner)
Avec l’arrivée de la télévision dans les années 1960, les événements sportifs sont retransmis, le pari sportif prend alors de l’ampleur. En 1985, le loto sportif voit le jour. Pendant ce temps là, nos amis anglo-saxons, ayant découvert les paris 40 ans après nous, ont rattrapé leur retard, car au travers des « bookmakers », ils ont facilité la prise de paris en l’informatisant. Il était devenu aussi facile de parier que d’aller faire ses courses. Les endroits pour miser s’appellent les betting shop.
Mais le changement majeur qui fera les paris sportifs tels que nous les connaissons aujourd’hui est l’arrivée d’Internet dans les années 1990. Les bookmakers deviennent accessibles partout dans le monde. Encadrés par l’Autorité de Régulations des Jeux En Ligne, les bookmakers se sont installés en France et ont permis aux français de pouvoir parier.
Aujourd’hui ce sont plusieurs milliards d’Euros qui sont générés par les paris sportifs à travers le monde et ce n’est pas prêt de s’arrêter.